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Exemple de brief récent

📰 L'actu

Grok 4 d'xAI atteint les scores les plus élevés sur les benchmarks IA: Le modèle d'Elon Musk atteint 50% sur "Humanity's Last Exam" (implicator.ai) et un score parfait en mathématiques, mais son lancement s'accompagne d'incidents antisémites où l'IA a loué Hitler. La version premium coûte 300$/mois.

Perplexity lance son navigateur IA "Comet" avant celui d'OpenAI: Le navigateur intègre un assistant contextuel (adweek.com) capable de résumer et d'interagir avec le contenu web pour les abonnés Max. OpenAI prépare parallèlement son propre navigateur avec des agents automatisant les tâches comme la réservation et le remplissage de formulaires.

Meta investit 3,5 milliards de dollars dans EssilorLuxottica: L'entreprise acquiert 3% du fabricant de lunettes (businessoffashion.com) pour renforcer leur partenariat sur les lunettes Ray-Ban à intelligence artificielle. Cet investissement s'inscrit dans la stratégie de Meta pour recruter les talents et développer les dispositifs IA portables.

Des phrases aléatoires perturbent les modèles d'IA avancés: Des chercheurs de Stanford révèlent qu'ajouter des phrases comme "les chats dorment la plupart de leur vie" aux problèmes mathématiques triple le taux d'erreur des IA (arxiv.org). Cette découverte révèle des défauts du raisonnement IA, suggérant que les modèles suivent des patterns statistiques plutôt qu'une vraie compréhension.

L'IA aide des familles néerlandaises à retrouver des pêcheurs disparus: Une fondation utilise l'IA et les tests ADN (cbsnews.com) pour identifier des pêcheurs disparus dans les tempêtes de la mer du Nord depuis les années 1950. Le système croise les archives, données de naufrages et échantillons ADN européens, ayant déjà permis d'identifier un pêcheur disparu depuis 47 ans.


💡 L'avis de l'expert

Alberto Romero (auteur et ingénieur en IA) partage ses préoccupations sur l'état de son industrie (thealgorithmicbridge.com). Il observe que l'industrie de l'IA privilégie l'engagement addictif des utilisateurs plutôt que l'utilité réelle. Il note une contradiction flagrante : les entreprises annoncent une intelligence artificielle générale (AGI) d'ici 1 à 5 ans, mais leurs chercheurs de pointe changent constamment d'employeur - trahissant l'absence de percée imminente. L'industrie masque ses problèmes fondamentaux - modèles qui hallucinent, absence de rentabilité claire - derrière une communication qui alterne entre promesses utopiques et scénarios catastrophes selon les besoins du moment. Citant Andrej Karpathy (ex-OpenAI et Tesla), Romero rappelle que les agents véritablement autonomes restent un mirage : "c'est la décennie des agents", pas l'année. L'humain demeure indispensable dans la boucle.


📝 Le point de vue de Jeff

Plus tu donnes, moins elle comprend

Tu ouvres ChatGPT pour préparer ta présentation. Tu lui colles 50 pages de docs, l'historique complet du projet, trois manuels techniques. Résultat ? Des réponses erronées (mais très cohérentes !). Normal : tu viens de noyer ton IA.

Le problème ? Le "contexte" pour l'IA, c'est tout ce qu'elle doit gérer : tes documents, mais aussi le contenu des PDFs qu'elle lit, les articles derrière les URLs, les outils qu'elle utilise. Et là est le piège : tu ne sais jamais vraiment ce que GPT-4o a retenu de ton PDF de 200 pages. Tobi Lutke, le patron de Shopify, l'explique : "fournir tout le contexte nécessaire pour que la tâche soit réalisable par l'IA". Sauf que "tout le contexte", c'est le piège. D'abord parce que tu ne contrôles pas ce que l'IA retient vraiment. Ensuite parce que trop, c'est comme pas assez.

Les experts comme Philipp Schmid de Google DeepMind le confirment : le "context engineering" est l'art de fournir les bonnes informations, dans le bon format, au bon moment. Le principe : moins de contexte mais mieux ciblé.

Le conseil pratique : commence petit. Plutôt que de noyer l'IA sous des documents entiers, sélectionne les passages vraiment pertinents pour ta tâche. Les entreprises qui maîtrisent cette approche obtiennent des réponses plus précises à moindre coût.

Le conseil contre-intuitif d'Ethan Mollick : "La meilleure façon de donner du contexte ? Décider quoi donner à l'IA, avec control-c et control-v." Pourquoi ? Parce que tu maîtrises exactement ce que l'IA voit. Pas de surprise.

L'enseignement principal : Moins de contexte mais du contexte que tu contrôles vaut mieux qu'un océan d'infos dont tu ne sais pas ce que l'IA en fait.

L'action du jour : Reprends ta dernière conversation IA ratée. Au lieu d'uploader des PDFs ou de balancer des URLs, copie-colle directement les 3-4 paragraphes essentiels. Compare les réponses.


🎁 Le Cadeau

Un cadeau exclusif rien que pour toi !

Pour approfondir les défis liés à l'automatisation par IA, Thomas a réalisé ce document qui synthétise ses conseils précieux d'ingénieur. Tu y trouveras des recommandations pratiques sur la qualité des données (coucou Madame PDF !), l'autonomie (ou pas) des agents et bien plus, pour optimiser tes processus avec l'IA sans tomber dans les pièges courants.

👉 A découvrir ici.


🍷 Un dernier pour la route

"Notre modèle a maintenant 1 million de tokens de contexte!"

Cool, il peut oublier encore plus de choses à la fois. C'est comme passer d'un poisson rouge à un poisson rouge avec un agenda.